La réunion débute par un tour de
table où chaque participant se présente en fonction des ses compétences en mammalogie.
Benjamin présente ensuite le
contexte et les raisons pour lesquelles il est utile de faire un nouvel atlas :
• le 1er atlas date de
1991, il est donc nécessaire de le mettre à jour. En effet aujourd’hui les
méthodes d’inventaires sont plus poussées (exemple : acoustique pour les
chiroptères) et la bibliographie est mieux renseignée,
• les départements
limitrophes du Maine-et-Loire ont un atlas des
mammifères en cours de réalisation ou réalisé (hormis la Sarthe),
• la mise en place de différentes bases de données en ligne est intéressante puisqu’elle facilite leurs saisies,
• la SFEPM (Société Française
pour l’Etude et la
Protection des Mammifères) est actuellement en train de
relancer l’atlas national des mammifères (1er atlas date de 1984).
Le lancement de l’atlas des mammifères de Maine-et-Loire tombe donc à point
nommé pour ce futur atlas national,
• l’atlas nous permettra d’améliorer
nos connaissances sur les espèces du territoire.
Suite à la présentation du contexte,
Jean-Do nous présente les cartes de répartition de chaque espèce. Les cartes sont issus des
données intégrées dans la base de la LPO « Faune-Anjou ». Elles sont
présentées à la maille 10*10.
La présentation de ces cartes a
soulevé plusieurs questions :
-
quel
maillage utilise-t-on ?
-
qui
coordonne quel groupe, quelle espèce ?
-
comment
faisons-nous pour inventorier les carnivores « types » fouine,
belette… ?
-
mettons-nous
en place des protocoles en fonction des espèces ?
-
les
données seront-elles quantitatives ou qualitatives ?
-
…
La suite de la réunion a donc été
riche en échange afin de répondre à toutes ces questions.
Quel maillage utilise-t-on ?
Le maillage 5*5 sera utilisé.
Ceci-dit en fonction des espèces d’autres méthodes seront utilisées. Par exemple
pour les mammifères semi-aquatiques on pratiquera la coloration de tronçons des cours
d’eau ; pour les micromammifères, des pointages seront prétiqué. Ces
points seront à définir plus en détail lors d’une prochaine réunion.
Quels types de données
souhaitons-nous avoir : quantitatives ou qualitatives ?
Cela se fera en fonction des espèces
inventoriées. En effet pour certaines d’entres-elles il est tout à fait
possible de dégager une tendance des populations fiables (ex : Grand
murin, Grand Rhinolophe…).
Des protocoles seront mis en place
en fonction des espèces pour dégager cela (ex : Blaireau, Loutre,
Castor…). Ce point sera également à débattre lors d’une prochaine réunion.*
Par ailleurs pour certains groupes
nous tenterons de mettre en place une opération de « sciences participatives », c'est-à-dire
que nous ferons appel à la population pour nous transmettre la transmission de données de
mammifères (ex : mammifères des jardins, Gliridés…)
Qui coordonne les groupes /
espèces ?
Il a été décidé qu’en ce qui
concerne les chiroptères, les coordinateurs seront Benjamin Même-Lafond, pour
la reconnaissance « à vue » et Pascal Bellion pour l’acoustique.
En ce qui concerne les autres
groupes, les personnes souhaitant
coordonner un groupe d’espèce ou une espèce, doivent remplir le tableau joint en annexe.
Où stocker les données ?
Deux bases de données existent sur
le territoire : base de données de la LPO - Faune Anjou et base du CPIE Loire et Mauges. Chaque donnée de mammifères devra
être entrée sur l’une ou l’autre des deux bases. A chacun de choisir celle
qu’il préfère. L’essentiel est de stocker les données sur une base afin que
celles-ci ne soient pas perdues.
Pour accéder aux bases, suivre les
liens suivants :
Faune Anjou : http://www.faune-anjou.org/index.php?m_id=1&logout=1
CPIE Loire et Mauges : http://www.cpie.paysdesmauges.fr/bdd-faune-flore/web/login
Où trouver les données
historiques ?
Toutes les données historiques sont
mentionnées dans le premier Atlas.
Avec quelles structures devons-nous
travailler ?
ONCFS, le CORELA, le Parc Loire
Anjou Touraine…
Il faudra également voir qui prendra
contact avec les piégeurs pour les données de carnivores notamment mais aussi
avec les dératiseurs pour les éventuelles données de Rat noir.
La durée de l’Atlas ?
Les données seront prise en compte
dès 2008 et ce jusqu’en 2017. Afin que l’Atlas paraisse 2018. Il sera pris en charge par Les Naturalistes
Angevins.
En ce qui concerne l’état
d’avancement de l’atlas, des cartes de répartition des espèces seront envoyées
tous les six mois sur la liste de discussion des Naturalistes Angevins.
Coordinateurs généraux de
l’Atlas ?
Il a été décidé de créer un groupe
restreint afin de coordonner l’atlas. Les coordinateurs sont les personnes
suivantes :
Benjamin Même-Lafond
Edouard Beslot
Nicolas Rochard
Patrice Pailley
Jean-Do Vrignault
Bruno Gaudemer
Tiphaine Heugas
Premières idées d’inventaires / de protocoles par espèces (ceci sera à définir au cours de
prochaines réunions)
Hérisson : mettre en place un
protocole pour le suivi de la mortalité routière ?
Muscardin : mise en place de
nichoirs dans les secteurs potentiellement favorables à l’espèce ?
Micromammifères : avoir un
minimum de 1000 proies par site pour avoir une bonne idée de la population d’un
secteur.
Mammifère semi-aquatique : mise
en place d’un protocole de suivi des cours d’eau (ex : prospecter 600m de
berge ?)
Blaireau : suivi scientifique
des blaireautières (cf. avec le GMB pour le protocole mis en place en Bretagne)